Réseau éthique
Aujourd’hui, nous sommes le 24 du mois, et comme chaque 24 du mois, un épisode de notre aventure est publié. Il y a toute juste un an, le 24 avril 2019, le compte Instagram Réseau Ethique est créé. 5 mois plus tard, le 24 septembre 2019, l’association Réseau Ethique est co-fondée. Et aujourd’hui, le 24 avril 2020, c’est au tour de la page Facebook Réseau Ethique (et d’un groupe dédié aux cousettes et tricoteuses dans l’Est Parisien) de voir le jour. Alors, pourquoi le 24 ?
Le 24 avril 2013, il y a déjà 7 ans, les ateliers de confection du Rana Plaza s’écroulaient à Dhaka au Bangladesh tuant 1138 personnes et en blessant 2500. Ces personnes se trouvaient là uniquement car elles confectionnaient nos vêtements. Je me suis senti démunie : que pouvais-je donc faire à mon échelle ? Je n’y connaissais rien.
Comme vous avez pu le lire dans les épisodes précédents, j’ai peu à peu découvert les marques de mode éthique et j’apprends à coudre et tricoter mes propres vêtements en DIY éthique. Mais j’avais besoin d’aller encore plus loin et de me former à la mode éthique pour me sentir vraiment solide sur le sujet.
J’ai alors commencé à explorer les formations existantes pour me former à la mode éthique. Et c’est là que ça s’est corsé. Car cela n’existait pas. Nous étions en 2018, et pour me former j’ai alors décidé de rejoindre l’Ecole Nationale Supérieur des Arts et Métiers qui forme des ingénieurs en suivant le Master « Management du Changement et Innovation Durable » pour son expertise sur le sujet du développement durable depuis plus de 20 ans. J’ai alors appris à calculer les impacts environnementaux sur tout le cycle de vie d’un vêtement, à éco-concevoir mes vêtements, à travailler de nouveaux modèles économiques plus soutenables pour le secteur, mais aussi plein de mesures réglementaires bien moins sexy (REACH, EMAS, NRE, Grenelle II, Sapin II, Normes ISO : RSE 26000, GES 14064, SME 14001, ACV 14040). Les acronymes en disent long sur le côté sexy de la chose ! J’ai ensuite rejoint le service développement durable de la marque SKFK.
Lucy, la fondatrice du blog de mode éthique Lucyness, a quant-à-elle intégré le Master « approches culturelles de la consommation et de la distribution » et a choisi d’orienter son mémoire sur les difficultés des entrepreneurs dans la mode éthique. Elle poursuivra en doctorat l’année prochaine avec pour sujet de thèse : « dynamiques de marché et modèles économiques soutenables dans l’industrie du textile : faciliter la rencontre entre entrepreneurs et consommateurs ».
J’ai fait quelques recherches en préparant cet épisode, en me disant que des formations dédiées avaient peut-être été créées depuis ? Si vous en connaissez ne serait-ce qu’une, n’hésitez pas à partager en commentaires sur le post Instagram de Réseau Ethique.