Réseau éthique
Il y a peu, je suis tombée sur le nouveau projet de mode éthique de Katia Sanchez, la fondatrice de la marque Des petits hauts ! J’ai été touchée par la sincérité de sa démarche pour nous proposer des pièces en maille canon et éco-conçue : pull, gilet, bandeau, bonnet, écharpe. J’ai carrément craqué pour le pull éthique Paulette.
Comme j’en parlais dans l’épisode 5 dédié aux marques de mode éthique, je sais que le prix est juste (175€) mais je sais aussi qu’un si joli pull éthique n’est pas accessible à toutes les bourses ... Alors qu’elle ne fût pas ma joie de découvrir sur son site la rubrique « patrons de tricot » ! 7€ pour le patron de ses modèles de bonnets, 9€ pour ceux des pulls. Autant dire que Katia Sanchez a toujours un cran d’avance !
« Joie de faire » comme nous pouvons le lire sur son site. Car avec le « Faire soi-même », le « Do It Yourself », le DIY, c’est un tout nouveau champ des possibles qui s’ouvre pour révolutionner notre relation à nos vêtements. On s’implique, on s’attache encore plus au vêtement que l’on fait soi-même, ce qui permet d’augmenter la durabilité émotionnelle de nos vêtements, et ainsi d’allonger la « phase d’usage » dans le cycle de vie de nos vêtements.
Il y a 100 ans, la confection des vêtements étaient essentiellement artisanale, dans un cadre local et domestique. Aujourd’hui, elle est essentiellement industrialisée sans tenir compte des enjeux environnementaux et sociaux. Alors, je me suis demandé comment contribuer au développement du DIY parmi les solutions existantes pour s’habiller, un retour aux fondamentaux correspondant totalement à l’air du temps, entre le « fait main » et le « c’était mieux avant » ?